POV of Ellie
Voilà quelques mois maintenant que j'étudiai à Poudlard. Je m'étais passionnée pour la Défense contre les Forces du Mal ainsi que pour la métamorphose. Je ne m'étais pas fais autant d'amis que je l'aurais cru mais je ne me plaignais pas, Pansy passais son temps à me suivre tout en gardant l'½il sur Drago qui n'était jamais très loin, j'apercevais de temps à autre Cédric toujours aussi occupé avec sa foule d'amis, je discutais parfois avec Hermione entre deux cours, cet idiot de Blaise Zabini me glissais quelques mots quand il en avait l'occasion et Malfoy et bien il restait Malfoy, il m'adressait la parole sur son légendaire ton hautain ce qui avait tendance à m'irriter et nos "conversations" finissait toujours par un "MMh" de sa part suivit d'un coup de coude de Pansy à mon égard. J'étais enchantée ces derniers temps, j'allais bientôt pouvoir rentrer un moment pour voir mes parents et mon adorable petit frère, en effet les vacances de Noël approchais à grand pas et ma mère m'avais promis de me récupérer pour les fêtes de fin d'année. Je me levais alors joyeusement, me préparant pour aller prendre mon petit-déjeuner, Pansy m'attendais comme d'habitude à la sortie de notre dortoir, je la saluai de mon habituel sourire et nous rejoignîmes toutes les deux la grande salle. Je m'installais à ma place habituelle, face à Drago qui sirotais son thé sans un mot, j'emplis ma tasse de chocolat chaud et attrapai un tartine en le regardant.
__- Tu te sens pas bien ? demandai-je à l'intention du blondinet
__- Ça va très bien ! Merci de t'en inquiéter Watchburry ! me répondit-il sèchement
Je secouais la tête en signe de dégout. Décidément, il était pourri jusqu'à la moelle le pauvre garçon, même en essayant la gentillesse, rien à faire, le légendaire dicton "Qui s'y frotte, s'y pique" restait de mise. Un bruit sourd de battements d'ailes se fit entendre, tout les élèves présents levèrent les yeux vers l'ouverture du plafond pour voir entrer le nuage de chouettes et hiboux qui apportaient le courrier. La table des Gryffondor fut violemment secoué par la chute lamentable d'un hibou dans leur plateau de tartine. Je laissais échapper une sourire en apercevant la mine dégouttée de Weasley. J'aperçut enfin Betty qui amorça une rapide descente en piquet avant de larguer devant moi la Gazette du jour ainsi qu'une lettre. Je lui lançais un "Merci Betty" sous le regard amusé de Pansy avant de me concentrer sur mon courrier. Je mit la Gazette de côté et me concentrai sur la lettre sur laquelle je reconnut l'écriture de ma mère.
__- Tiens c'est étrange, je retourne chez moi dans trois jours ! Quelle utilité de m'écrire maintenant ? demandai-je à haute voix
Pansy haussa les épaules et je me décidai à ouvrir la lettre que je survolais rapidement des yeux. A la lecture de seulement quelques mots mes yeux s'écarquillèrent, mon souffle se coupa et je manquai de lâcher ma tasse de chocolat chaud.
__- Est-ce que tout va bien ? me demanda Pansy
Je levais les yeux de la lettre pour tenter de dissiper ce que j'avais cru lire, Drago avait enfin daigner lever les yeux de sa tasse de thé et me dévisageais avec un regard interrogateur. Je replongeai mon attention dans la lecture de ma lettre, prenant cette fois-ci bien soin d'en lire et déchiffrer chaque mots.
"Ma chérie, je suis désolée de t'écrire maintenant mais je ne le ferais pas si cela n'était pas vraiment nécessaire. Il s'est passer quelque chose de grave ici, quelque chose de très grave, papa...papa à eu un accident en rentrant de son travail cette semaine...je suis désolée ma chérie, vraiment désolée de devoir t'apprendre une chose si terrible par simple lettre mais...ton papa nous à quitter. Je suis sûre que de par ces mots tu comprendras ce que je veux dire...je ne pourrais écrire clairement ce mot, je...je n'arrive moi même pas à y croire ! Je suis désolée ma chérie, de tout mon c½ur désolée je sais que tu aurais voulu revenir pour enterrer papa mais...c'est au-dessus de mes forces de t'infliger cela...j'ai aussi envoyer une lettre à Dumbledore, il devrais la recevoir aujourd'hui, je lui ai tout expliquer et lui ai demander de te garder à Poudlard pendant les vacances de Noël ! Tu te doutes bien que nous ne fêterons pas Noël cette année. Encore désolée ma chérie de te laisser seule après t'avoir appris cette terrible nouvelle...mais je n'aurais pas assez de force pour te soutenir. Je te demandes de ne pas t'inquiéter pour ton petit frère, il es entre de bonnes mains. Je t'aime ma chérie...sois forte et prend bien soin de toi, c'est ce qu'aurait souhaité ton père. Maman"
Je me posai ma tasse sans un mot, ma gorge était nouée, les larmes perlaient le long de mes joues sous les regards de mes compagnons de table. Je me levai, faisant quelques pas, ignorant les appels de Pansy et Drago qui criaient mon nom, mes jambes tremblaient et j'avançais toujours, traversant la salle sous les regards de tout les élèves présents. J'arrivai à la grande porte, m'appuyant contre celle-ci, c'est à ce moment précis que mes jambes décidèrent d'arrêter de me porter, je tombai m'attendant à rencontrer violemment le sol gelé, mais des bras réconfortants m'entourèrent, je levais mes yeux embués de larmes pour n'apercevoir que l'ombre d'un visage avant de sombrer dans les ténèbres. J'entendais une voix m'appeler, une voix qui m'était si familière et qui était si lointaine, je marchai, seule dans le noir à la recherche de sa source quand je senti une main se poser délicatement sur mon épaule, je me retournais vivement et me jetai dans les bras de ce nouvel arrivant, le c½ur empli de tristesse et de joie.
__- Par pitié papa...je t'en pris, dis moi que tout est faux ! Dis moi que cette lettre n'était qu'un horrible cauchemar ! suppliai-je en pleurant
Je le senti s'éloigner de moi de quelques centimètre, il plongea son regard dans le mien puis me sourit
__- Ma jolie petite fille...j'aurais tant aimé te voir grandir et devenir une femme aussi belle et courageuse que ta mère ! fit-il, tu dois me promettre de vivre, de survivre, et de te battre pour ce qui te semble juste...et je t'en supplie Ellie, ne cherches pas à me venger !
La voix lointaine retentit de nouveau, me semblant plus proche et plus claire à chaque seconde, l'image de mon père s'estompa, les ténèbres réapparurent pour de nouveau disparaître et laisser place au visage de Cédric penché au dessus de moi, le visage blême, le regard inquiet. Je le fixais sans un mot, les larmes continuaient de s'échapper de mes yeux, il caressa doucement ma joue avant de me serrer contre lui.
__- Je suis vraiment désolé...Ellie ! chuchota t-il
Je sentis mon corps se soulevé, j'agrippais la robe de sorcier de Cédric de toute les forces qu'il me restait, cachant mon visage en l'appuyant contre lui.
__- Monsieur Diggory...emmenez Mademoiselle Watchburry au calme je vous pris ! ordonna la voix du vieux directeur, et veillez sur elle !
Je sentis le vent s'engouffrer dans ma robe, je frissonnais, me serrant un peu plus contre mon ami. J'avais peur, peur qu'il ne me lâche, qu'il ne me laisse lui aussi. Il finit par me déposer à terre, je m'assis sur un rebord de pierre puis ouvrit les yeux, nous étions dans un endroit qui m'était inconnu, mais cela m'importait peu, plus rien ne m'importait, je regardais Cédric à genoux devant moi, les yeux brillants de larmes.
__- Comment...comment ça à pu arriver Cédric ? demandai-je à mi-voix
__- Je ne sais pas...personne ne peu savoir ! murmura t-il, ce sont...des "choses" qui arrive, ça fais parti de la vie !
__- Ce n'était pas un accident ! fis-je en me levant brusquement, je ne peu pas croire ça !
__- Ellie...commença Cédric
__- Non !!! hurlai-je, non ! Il m'a demander...il m'a demander de ne pas chercher à le venger ! Pourquoi ?
__- Arrête Ellie...s'il te plait ! me fit Cédric
__- Il me l'a dit...il m'a parler j'en suis sûre ! Il...il...
__- Arrêtes-toi maintenant ! hurla mon ami en me saisissant par les bras et en me secouant, ton père es mort Ellie ! Il es mort tu m'entends ? Mort ! Bel et bien mort !
Ses mots me transpercèrent de part en part. J'étais en miettes, un peu comme un miroir que l'on aurais brisé puis piétiné pendant des heures. Je tombais à genoux devant Cédric. S'en était trop...je l'avais vu pourtant, je l'avais vu et entendu. Je me mit à hurler, hurler de toutes mes forces, hurler à m'en rompre les cordes vocales, j'avais mal, si mal. Je fut prise de sanglots, de cris, de larmes...Cédric tomba à genoux à ma hauteur et me serra contre lui. Nous restâmes des heures ainsi, sans nous rendre compte de la neige qui avais commencée à tomber.
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